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2013 - Autorisation de voyage


Annoncée en octobre 2012, une nouvelle série de lois a été appliquée le 14/01/2013 afin d'assouplir les procédures pour les cubains désirant de voyager, allant jusqu'à afficher dans la propagande "autorisation de voyage pour tous les cubains". Dans les faits, cela implique la levée de certificats et de papiers qui étaient auparavant obligatoires, comme par exemple la disparition de la carte d'invitation. Le passeport est désormais délivré en théorie à quiconque le demande.
Cependant, en réalité, cette loi est assortie de changements, comme le prix du passeport qui désormais monte à plus de 100$CUC au lieu des 50$CUC jusqu'à alors demandés. Il ne faut pas oublier que pour Cuba, avoir un passeport ne suffit pas pour sortir du pays. La prolongation des passeports tous les 2 ans coûte désormais 125$CUC. Les médecins et les autres corps de métiers nécessitant un investissement scolaire important ne sont pas éligibles par cette nouvelle loi. De plus, la levée de la carte d'invitation et l'assouplissement des a rigidifié les procédures d'obtentions de Visa de la plupart des pays d'accueil afin de limiter l'immigration.
Début 2014, la réalité de ces nouvelles lois est désormais bien acquise : cela ne profite pas au plus grand nombre. Les ambassades et consulats ont rigidifiés les procédures d'obtention des VIsas, et le coût total d'un voyage l'étranger rester encore une utopie pour la majorité des cubains. Certes, ils peuvent obtenir le passeport plus facilement, même si leur sortie est toujours dépendante d'un portefeuille étranger et du bon vouloir des autorités pour accorder ou non les visas et permis de voyager.

| Ecrit par Gabriel MOLINIER | Date MAJ: 09/04/2014


2012 - Entreprises libérales


Jusqu'à l'année 2012, 95% de la force active de Cuba était fontionnaire, la libre entreprise étant limitée à de rares exceptions comme les casas particulares ou les paladares (restaurants au nombre de couverts limités). Raul CASTRO, suite à des promesses, a autorisé la libre entreprise pour des corps de métiers bien distincts. Chauffeur de taxi, vendeurs particuliers en tout genre (produits agricoles, quincaillerie, poissons, snack en tout genre, viande...). C'est l'opportunité pour beaucoup de se lancer dans un commerce et de voler de leurs propres ailes. Même si ces boutiques existaient auparavant sous couvert de licence d'état, c'est une réelle explosion dans les rues. Le système financier est simple : une licence associée à un pourcentage des ventes de 10%. Ces marchés existaient auparavant, mais de manière illégale. C'est aujourd'hui légal, les cubains ne devant plus se cacher ou payer des amendes irréalistes, et le gouvernement s'assurant le contrôle de ces marchés de rue ainsi que de nouvelles rentrées d'argent. Ces changements instaurent petit à petit un déséquilibre au sein du système communiste en place. Encore une fois, les personnes ne pouvant saisir l'occasion sont rejetés peu à peu en marge du système et ne peuvent faire face à la fois à l'inflation grandissante et aux aides de l'état en déclin.

En marge, ces autorisations ont été assorties à la vente de bien privés. Désormais, il est possible entre cubains d'acheter et revendre des maisons, ainsi que les voitures/motos. Jusqu'à ce jour, les ventes se faisaient "en bon accord", et en l'absence de papiers officiels ou de titre de propriété. Un grand nombre de litige apparaissaient suite à la pratiques de reventes de biens normalement illégale. Dans la vie de tous les jours, ces lois ne changent pas grand chose sinon rétablir un équilibre dans les actes de propriétés diverses et variés.

Ces lois sont cependant un premier pas dans l'ouverture du pays à un sytème où les cubains sont directement "intéressés" dans la qualité de leur travail.

| Ecrit par Gabriel MOLINIER | Date: 15/09/2012


2010 - 1ère levée de restrictions


Suite à l'arrivée au pouvoir de Raul CASTRO, des restrictions nationales concernant les cubains ont été levées dans le pays. Parmis les plus importantes, il faut citer le droit des cubains à utiliser les structures touristiques hôtelières qui étaient réservées aux touristes, et le droit ainsi de cotoyer les touristes. Les cubains n'avaient le droit jusqu'à ce jour que de se rendre dans les structures hotelières distinctes et interdites aux touristes.
Les cubains ont désormais le droit d'ouvrir des lignes téléphoniques portables à leur nom, réservés aux étrangers jusqu'à ce jour.
Enfin, le droit de louer des voitures de location au même titre qu'un étranger.
Cette série de mesure permet à l'état cubain d'afficher une souplesse nécessaire pour garder de la crédibilité dans la viabilité de leur système. En parallèle, cela permet de reprendre la main sur un traffic engendré par le blanchissage des procédures par des touristes lambdas (ouverture de ligne puis cession de la ligne à un cubain, idem pour la location de voiture...), et de permettre de contrôler de nouveau et de manière officielle les entrées sorties dans les hôtels. A Cuba, cette première série de lois a été accueillie avec controverses, car orientée vers une partie infime de la population au pouvoir d'achat très élevé.

| Ecrit par Gabriel MOLINIER | Date: 15/09/2012